Voter inutile? ou penser le monde actuel ? par Lucile Bourquelot

Publié le par GH

316657_250612044981256_244378652271262_690930_1123620493_n-.jpg« On résout pas un problème dans les termes qui lui ont donné naissance » Albert Einstein.

Le monde a changé et nous avançons à grande vitesse vers des horizons hier inimaginables.

Les socialistes du XIXème, mais aussi les socio-démocrates du XXème siècle se battaient pour des sociétés que la globalisation, la révolution numérique et le calendrier écologique ont balayées.

Relever le  défi du XXIème siècle commençant, c’est être capable de déclencher une nouvelle Renaissance. Comme l’écrit Edgar Morin, notre époque devrait être l’occasion d’une reproblématisation du monde.

 

Chacun constate que la démocratie représentative essoufflée a aujourd’hui un besoin vital de l’oxygène des procédures et dispositifs participatifs, sous leurs formes  physiques ou  numériques, mais  la gouvernance démocratique ainsi revigorée ne répondra aucunement  aux besoins des citoyens du XXIème siècle, si, inconsciente de la crise planétaire, elle se fonde sur une vision périmée du monde.

Il ne s’agit donc plus seulement de changer de majorité électorale.

Il ne s’agit plus de changer de majorité électorale en se lovant toujours dans les grilles conceptuelles de la majorité précédente. Les Français disent tous les jours que changer de majorité ne résoudra pas à soi seul leurs problèmes. En clair, qu’ils ne sont pas sûrs que le parti socialiste, tel qu’il apparaît, fasse mieux que le sarkozysme.

Il faut donc mettre dans le gouvernement du vieux pays que nous sommes toute la force d’une vision du véritable monde actuel en crise, tel qu’il est aujourd’hui. Un monde où l’hégémonie de l’Occident se lit comme un épisode historique qui n’appartient plus à l’histoire contemporaine, où la mobilité planétaire facilite les échanges, métisse les populations, prépare l’harmonisation du monde, mais en même temps menace les cultures autochtones, fragilise les liens sociaux et tend à pulvériser le socle de l’histoire, un monde enfin dont la durabilité même n’est plus écologiquement assurée.

En France , c’est Ségolène Royal  qui a mobilisé la démocratie participative, qui a ajusté, dans son écologie sociale, la défense de l’environnement à la justice pour le bénéfice des contemporains et des générations futures, comme elle a su lier la sécurité, l’efficacité et la convivialité des circuits courts à  la solidarité des actions de co-développement, c’est elle enfin qui articule aujourd’hui la leçon de Jaurès avec celles d’Obama et de Lula..

Ségolène Royal nous dit que la crise est aussi une partie de la solution parce qu’elle nous oblige à penser le monde autrement. Voter Royal, c’est aller au-delà d’un changement de majorité. Face au risque planétaire, Ségolène Royal conduit la réforme vitale de la pensée politique.

Ségolène Royal est une femme d’Etat pour le temps présent.

Lucile Bourquelot

 

Source : http://www.segoleneroyal-meag.com

Publié dans Ségolène Royal

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